Si on consulte la définition qu’en fait notre ami Wikipédia :
Le social bookmarking (en français « marque-page social », « navigation sociale » ou « partage de signets ») est une façon pour les internautes de stocker, de classer, de chercher et de partager leurs liens favoris.
J’ajouterais à cette définition qu’en plus de mettre des liens en favoris et de pouvoir les retrouver facilement, l’intérêt du social bookmarking réside surtout dans la place réservée à l’activité de partage et d’échange de connaissances. La dimension sociale prend alors tout son sens puisqu’on ne travaille plus uniquement pour soi, mais aussi pour les autres.
On faisait comment avant ?
Avant l’arrivée des outils de social bookmarking comme Delicious ou Diigo, on pouvait sauvegarder nos liens préférés grâce à l’onglet «favoris» du navigateur. Qui ne s’est jamais arraché les cheveux pour retrouver un lien qu’on était sûr d’avoir mis en favoris, mais qui s’est perdu parmi des milliers d’autres ? C’était mission impossible pour le récupérer facilement puisqu’on ne pouvait pas effecteur de recherche par mots clés (tags)… Et quand vous vouliez partager un favori avec vos proches, il fallait copier-coller le lien dans un e-mail, ou pour les plus hype d’entre vous, l’envoyer via MSN Messenger.
Heureusement (pour nos cheveux) le social bookmarking a révolutionné nos habitudes, dans la même mouvance que tous les autres outils, services et plateformes du web social.
Pour moi, les trois points forts du social bookmarking sont :
- Premièrement, la recherche par tags nous aide à retrouver en deux temps trois mouvements le lien que l’on cherchait, même s’il a été bookmarké (mis en favoris) il y a longtemps.
- Ensuite, on peut désormais consulter nos bookmarks depuis n’importe quel terminal et donc de n’importe quel navigateur.
- Et enfin, il suffit désormais de mettre la page en favoris pour la partager. Et c’est à vous de choisir si vous souhaitez que ce lien soit public ou non.
Chez L’Œil au Carré nous utilisons Diigo quotidiennement, et voici (en partie) pourquoi.
Diigo c’est quoi ?
Diigo est en fait l’acronyme de «Digest of Internet Information, Groups and Other stuff» que l’on peut traduire par «le recueil de l’information sur internet, groupes et autres trucs» (sympa non ?).
D’un simple outil pour enregistrer et organiser ses favoris, Diigo a évolué vers une plateforme très complète. Il est maintenant possible de partager, d’enrichir et de retrouver ses bookmarks n’importe où, n’importe quand et depuis n’importe quel terminal.
Diigo permet de sauvegarder des liens intéressants, pour annoter et surligner des passages de textes essentiels et surtout pour partager ses «trouvailles» avec le reste de la communauté Diigo (ou avec un nombre de personnes limité), qu’on peut créer grâce aux tags ou aux groupes que l’on suit.
Sa version gratuite offre une utilisation très large de l’outil : le nombre de bookmarks est infini, mais les surlignages sont limités à 1000 par an. Pour ceux qui souhaiteraient aller plus loin, Diigo propose deux moutures payantes (Basic et Premium).
D’un point de vue « deux point zéro », Diigo laisse une place très importante au partage, à l’échange et à la mise en commun des connaissances.
Le Network (le réseau) est utile pour trouver d’autres utilisateurs qui partagent les mêmes centres d’intérêt que nous. En suivant des groupes ou des utilisateurs, il est possible de recevoir tous leurs nouveaux favoris, et de consulter toutes les annotations que ceux-ci ont pu ajouter grâce aux Sticky Notes (des post-its virtuels). De la même manière, on peut voir en un coup d’oeil si un passage du texte a été surligné grâce à l’option Highlight.
Ses fonctionnalités de base
Pour utiliser Diigo, il suffit de cliquer sur Join Diigo en haut à droite. Une fois enregistré, rendez vous sur l’onglet «Tools» du site pour installer sa barre d’outil dans votre navigateur.
Comme une démonstration vaut mieux qu’un long discours, je vous laisse découvrir les principales fonctionnalités de Diigo en regardant cette (courte) vidéo :
Après cette première mise en bouche, nous reviendrons prochainement sur l’utilisation de Diigo dans un cadre professionnel… Stay tuned !
Céline a commenté :
Merci pour cet article Camille.
Un autre outil que j'avais également repéré : Evernote.
Après, il faut bien en choisir un plutôt que l'autre...
jayce a commenté :
Bonjour
Merci pour cet article très interessant car la gestion de favoris devient quelque chose qui se perd, notamment avec la profusion des sites de social bookmarking qui oublient l'essentiel de l'organisation de favoris au profit de la Folksonomie.
Diigo est un excellent outil, néanmoins je le trouve un peux trop lourd par rapport à l'utilisation que je souhaitait d'un gestionnaire de favoris.
Delicious est très prisé mais peu enclin à l'organisation personnelle, c'est devenu un outil pour faire découvrir des liens.
Dans le but de garder l'organisation et le côté découverte, nous avons développer en interne un outil que nous rendons public, sorti de sa bêta il est tout jeune mais semble prometteur à la vue des retours utilisateurs actuels : Miinky
Doté d'un bookmarklet et de certains outils comme l'importation et l'exportation vers des fichiers d'échange pour les navigateurs, il devient un outil assez complet.
La partie sociale se retrouve dans le partage de ses favoris publics
Il est toujours très difficile de trouver un outil à sa mesure d'où la profusion de site du genre. Des outils aussi bien concus que diigo, yoolink et nous l'espérons un jour miinky méritent effectivement une attention particulière.
Merci pour vos articles.
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