Dans notre équipe, on doit bien avouer que la découverte d’un énième concept marketing dans la langue de Shakespeare a tendance à nous donner de grosse envies d’émigration au Québec. Pourtant, l’anglais, on l’aime ! C’est peut-être le marketing qui nous fait moins rêver…
Tout ça ne nous empêche pas de garder une très sincère envie de comprendre ce qui se passe autour de nous. Ça passe parfois par les ondes gravitationnelles et la géopolitique, ça passe aussi par le Social Selling.
Le Social Selling avec les mots du commun des mortels
Selon Wikipedia, le Social Selling consiste à « utiliser les réseaux sociaux et l’inbound marketing pour générer des leads ». A ce stade, Romain s’est déjà jeté par la fenêtre, Pierre est en PLS sous son bureau et Marie fait ses cartons.
Pour leur bien-être, décryptons un peu tout ça…
- un lead, ce n’est rien d’autre qu’un prospect. Voilà, fin du game.
- L’inbound marketing, c’est du marketing entrant. En d’autres mots, une stratégie qui dit : « si on essayait d’être tellement pertinents et cools que les clients vont venir à nous sans avoir besoin d’aller les choper par le colbac ? ».
Pour aller (presque) au bout de la traduction, donc :« le social selling consiste à utiliser les réseaux sociaux et le marketing entrant pour débuter une relation avec des prospects ». C’est toujours du marketing mais personnellement, je respire mieux.
Concrètement, ça se passe comment ?
Dans un contexte où l’utilisateur a le monde à portée de doigt, sa décision d’acheter ou non se fait souvent avant son passage en boutique ou en e-boutique. Il demande à Google de lui conseiller la marque de voiture sans permis la plus fiable et il sonde ses amis sur Facebook pour savoir qui vend les sacs banane les plus cools. Et c’est dans cette phase de pré-achat que le Social Selling intervient pour proposer des contenus à l’utilisateur.
Des contenus qui prouveront l’expertise d’une marque dans son domaine mais surtout, répondront aux questions se se pose l’utilisateur : est-ce que j’ai besoin d’un permis pour acheter une voiture sans permis ? Serai-je obligé de respecter le code de la route ? Puis-je vraiment passer chercher mon dernier crush dans une voiture sans permis ?
Que ce soit clair, si vous ne voulez pas tomber comme un cheveu sur la soupe, le passage par la case charte éditoriale est incontournable. Pour proposer des contenus qui intéresseront vos utilisateurs, il faut les écouter et les connaître : ses habitudes, ses aspirations… Et si votre équipe commerciale prend la parole sur les réseaux sociaux, autant s’assurer que ça ne parte pas dans tous les sens : on met à plat l’existant, on réfléchit à la suite de manière stratégique, et pour les plus corporate, on se fait tatouer la charte éditoriale sur la fesse gauche.
Ou sur la main, ce sera plus pratique à consulter.
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