Le référencement : ce mot est dans (presque) toutes les bouches. Sa particularité ? Il était déjà une sorte de Saint-Graal du web bien avant que les réseaux sociaux ne débarquent dans nos vies.
Avoir un site web, c’est aujourd’hui presque aussi indispensable que de disposer d’un numéro de téléphone. Et pourtant, à peine 2 entreprises françaises sur 3 sont présentes sur la toile. Sans compter qu’avoir sa propre vitrine sur le web n’est pas une fin en soi : il faut aussi que les internautes la trouvent, notamment grâce aux moteurs de recherche.
Le référencement, comment ça marche ?
Impossible de parler du référencement sans comprendre le fonctionnement des moteurs de recherche (parce que, au final, ce sont eux qui « décident » de faire apparaître telle ou telle page web dans les premiers résultats… ou pas).
Pour faire simple :
- Chaque page de votre site web contient notamment du texte (ou alors, on vous conseille de le revoir :).
- Le moteur explore son contenu, ses mots clés et son champ sémantique, son organisation (titres, sous-titres, etc.), qu’il indexe.
- Il étudie aussi de près vos liens hypertextes : entrants (lorsque vous êtes mentionné dans un article par exemple, avec le lien vers la bonne page bien sûr) et sortants (inversement, lorsque vous citez des sites/pages web).
- Lorsqu’un internaute recherche un mot ou une expression, le moteur présente les résultats qu’il juge les plus pertinents selon son propre algorithme. On parle aussi de SERP, pour « Search Engine Result Page » (page de résultat d’un moteur de recherche, en bon français).
Le fonctionnement des moteurs de recherche vous parait encore abstrait ? Cette infographie devrait vous éclairer davantage.
SEO, SEA, SMO… de quoi parle-t-on ?
Chaque métier a son jargon, des fonctions administratives au BTP en passant, je vous le donne en mille, par le web. L’avantage de l’anglais, largement utilisé dans nos métiers : cette langue est à la fois concise et descriptive.
Par exemple, on parle de SEO pour le référencement naturel ou organique, qui désigne en anglais « Search Engine Optimization ». Traduction : optimisation pour les moteurs de recherche. En bref, il s’agit ici d’organiser, de structurer, de mettre en forme le contenu et de travailler le champ sémantique d’une page web pour faciliter son indexation par les moteurs de recherche, et sa restitution dans leurs résultats.
Même chose pour le SEA qui signifie « Search Engine Advertising ». En français, on parle de « référencement payant », qui brouille un peu les pistes : le SEA, c’est bien l’achat de liens apparaissant dans les résultats des moteurs. Plus concrètement, sur Google, c’est la plateforme Google Adwords qui gère ces liens sponsorisés (qui apparaissent en haut et à droite dans les pages de résultats).
Enfin, on parle aussi de SMO, pour « Social Media Optimization » (qu’on appelle maladroitement « Optimisation pour les Médias Sociaux » ou « référencement social » en français). En bref, le SMO désigne toutes les techniques d’occupation d’espace sur les réseaux sociaux (et donc sur les moteurs de recherche) qui visent à générer du trafic sur un site web en particulier.
Et comme une image vaut mille mots, voici une nouvelle infographie pour mieux comprendre ces trois piliers du référencement.
Cette première mise en jambe vous a botté ? Dans un prochain épisode, nous vous dévoilerons les principales techniques de référencement naturel (SEO) et sur les médias sociaux (SMO). #Staytuned !
Sevy28 a commenté :
Merci pour cette info, ça commence à être plus clair.
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