Le hashtag est aujourd’hui incontournable sur les réseaux sociaux, qu’on souhaite communiquer ou s’informer. Voici quelques conseils pour devenir un pro des mots-dièse.
Aujourd’hui plus que jamais, le hashtag n’est pas un « truc de geek » sur Twitter, mais bien ce petit plus qui fait vraiment la différence sur les principaux réseaux sociaux. Que ce soit pour votre veille, suivre un évènement précis, localiser ou indexer des contenus, nous sommes (presque) tous adeptes du # (à faire avec les doigts). Voici comment utiliser ce symbole à bon escient !
Avec parcimonie les hashtags tu utiliseras
Chaque jour, environ 500 millions de tweets sont envoyés dans le monde. Le hashtag vous aide donc à faire le tri dans ce flux d’informations et à vous focaliser sur les thèmes qui vous intéressent.
Autre avantage : le mot-dièse permet de contextualiser un message (#pratique). Les internautes qui effectuent une veille sur les réseaux sociaux via les hashtags peuvent lire vos contenus et s’abonner, par la suite, à votre profil.
Aucune recommandation officielle sur le nombre de hashtags, mais (si on doit vous donner un nombre) limitez leur présence entre trois et cinq par message, selon les réseaux sociaux, pour ne pas être pris pour un spammeur.
Au bon endroit ton dièse tu placeras
Pour qu’un hashtag soit pris en compte, le symbole # doit être placé directement avant le mot-clé (#mot et pas mot#).
Il n’est pourtant pas rare de lire des contenus avec le symbole en début et fin de mot, le hashtag n’est donc pas pris en compte. C’est bien dommage, on est d’accord !
De la même manière, les espaces après le dièse et les signes de ponctuation (point, tiret, arobase ou esperluette) ne sont pas pris en considération. Seul l’underscore tire son épingle du jeu et peut être placé dans un hashtag.
Des espaces tu n’oublieras pas
Pour un gain de place, notamment sur Twitter et ses 140 caractères, certains « collent » leurs hashtags les uns à la suite des autres. Imaginez qu’une personne parle d’une traite, sans respirer : ses propos sont étouffés. Le mot à garder en tête dans ce cas-là : aérer.
Petite astuce : si vous souhaitez utiliser plusieurs mots dans un seul hashtag, les majuscules vous permettront de différencier les termes. Par exemple, #IntelligenceEconomique est plus lisible de cette manière plutôt qu’en minuscules.
Des hashtags seuls tu ne laisseras pas
Comme on vous le disait plus haut, le mot-dièse permet de contextualiser un propos… mais quel intérêt s’il n’y a rien à contextualiser ? (#vide #cqfd).
Pour finir sur une note humoristique, je vous invite chaleureusement à regarder cette vidéo de Jimmy Fallon et Justin Timberlake, sur l’utilisation des hashtags lors de conversations IRL (In Real Life) ;)
Serge Courrier a commenté :
Ce qui me semble le plus important, c'est que le #hashtag est le signe de reconnaissance d'une communauté d'intérêt. Bien connaître le ou les hashtags de cette communauté, c'est pouvoir pénétrer dans cette communauté pour lui parler, pour échanger avec elle, partager, ou pouvoir la suivre. En ce sens, il est capital de rechercher le hashtag le plus utilisé par une communauté !
C'est parfois l'organisateur de cette communauté qui propose le hashtag et encourage tous ses supporters à l'adopter. L'organisateur des Nuits Sonores à Lyon a désormais adopté #NuitSo : court, mnémotechnique, et dépouillé de l'année, inutile pour un événement annuel. L'ancien hashtag #NS2010, #NS2011 a de plus été "cannibalisé" en 2012 par la campagne de Nicolas Sarkozy... #NS2012. Bref quand on veut lancer un hashtag, il faut vérifier qu'il est unique, notamment à l'international.
Certains organisateurs n'ont pas réussi à rassembler leur communauté parce qu'ils l'ont mal choisi et non pas appris de son échec. Le Tour de France tente désespérément d'imposer son #TDF qui fait penser à Télédiffusion de France et ne convainc pas les étrangers, qui lui préfèrent #TourDeFrance. Une dizaine d'autres hashtags sont utilisés et la communauté n'est donc pas soudée.
Lorsqu'il ne s'agit pas d'un événement, mais d'un mot propre ou commun, là aussi, il faut observer avant d'utiliser.
Les personnalités publiques sont souvent "hashtaguées" sur leur patronyme et pas sur leur nom complet (#Valls et pas #ManuelValls).
Selon les communautés, un mot va être utilisé de préférence au singulier ou au pluriel : #analytics #sémantique.
Chercher avant d'utiliser. Regarder ceux qu'emploient les "autorités", les "influenceurs" de la communauté. Pour les élections municipales, l'AFP et France Télévisions avaient carrément signé un accord pour utiliser les mêmes hashtags : #MUN75011 par exemple.
Enfin, il faut être à l'affut de hashtags volatiles fortement liés à l'actualité. Lors du remaniement ministériel, le #remaniement s'est fortement imposé... puis a disparu.
seo a commenté :
Je suis un lecteur régulier de tes articles, j'aime la précision et le ton de tes articles
zimbolaktus a commenté :
"mot-dièse" c'est n'importe quoi j'ai toujours dit "dièse" tout simplement et je continue à le dire "hashtag" ne passera pas par moi...!
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