D’après une étude de Microsoft, 35% des ordinateurs nettoyés par son Malicious Software Removal Tool étaient infectés par des chevaux de Troie. Même chose pour IBM, qui constate que 55% des logiciels malveillants détectés sont des chevaux de Troie.
Les spécialistes de la sécurité informatique expliquent ce dynamisme par le déplacement de la cybercriminalité vers le vol d’informations confidentielles, un champ dans lequel la polyvalence de ce type d’outil fait merveille.
(…) « On constate de plus en plus de sophistication, car derrière il y a de l’argent avec lequel on paye très bien les experts, c’est une conséquence de la professionnalisation du domaine de la cybercriminalité » [,déclare Bernard Ourghanlian, directeur technique et sécurité de Microsoft France]. Le phénomène des chevaux de Troie n’est pas seulement réservé aux internautes lambda. Les entreprises en sont également victimes, de façon indifférenciée, en important des chevaux » généralistes » via des clés USB ou des sites Internet, ou bien façon plus ciblée. » Dans le grand public, l’objectif, c’est la masse (des utilisateurs) « , observe Loïc Guezo. » Mais on voit également apparaître des chevaux de Troie spécifiques, ciblés sur des entreprises. C’est un cas qui, sans être fréquent même si nous le voyons régulièrement, s’inscrit alors dans un contexte d’intelligence économique. »
Lu dans La cybercriminalité donne une seconde jeunesse au cheval de Troie, dans La Tribune du 07/11/09
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