Après deux petites semaines de vacances, pleines d’amis, de neige et de foie gras, me voici de retour sur l’Oeil sur le Net.
Dans La Tribune de ce matin, j’ai pu lire un article* qui dresse un rapide bilan de la fonction de directeur sécurité, faisant référence à une étude menée par HayGroup pour le Club des directeurs sécurité des entreprises (CDSE).
Brièvement, on y apprend sans grande surprise que :
« La fonction n’a cessé de s’enrichir et de se professionnaliser au fil des années [dans les grandes entreprises françaises] », explique cette étude, qui appelle les PME, » très en retard en ce domaine « , à se saisir de la question. » Un certain nombre de sociétés en sont [à peine] au stade de l’installation de la culture sécurité-sûreté « .
Je n’ai pas réussi (pour le moment) à mettre la main sur l’étude complète, mais sur un slide datant de mai 2007. Faute de grives, on mange des merles, comme dit le proverbe…
Dans une interview complémentaire à cet article, Hervé Pierre, le vice-président du CDSE, affirme qu’il est temps que les entreprises se sensibilisent et organisent leur sécurité/sûreté, plutôt que de faire appel aux services de l’Etat. Il ajoute par ailleurs :
L’objet de l’étude HayGroup doit nous permettre de cerner ce métier de directeur sécurité afin de disposer d’un référentiel métier, inexistant jusqu’à présent, et tracer les contours de notre profession. (…) Nous devons parvenir à une certification des compétences requises par la fonction directeur sécurité. Ainsi, cette certification nous permettrait de mieux repérer les profils et, surtout, de définir une notation sécurité des entreprises.
* Lu dans Les directeurs de la sécurité, gardes du corps et anges gardiens, et « Il faut une notation sécurité des entreprises », dans La Tribune du 11 janvier 2008 (accès payant/pour les abonnés).
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