Décrocher la première place sur Google, c’est l’ambition d’un grand nombre de marques. Pour l’atteindre, il y a deux écoles. L’une estime qu’il faut produire un maximum de contenus (sur)optimisés pour le référencement naturel. L’autre privilégie la qualité à la quantité, quitte à gravir les échelons lentement, mais sûrement. On entend toutefois moins parler de la « quantité qualitative » : et si c’était la solution pour séduire les humains ET les robots ?
D’une manière générale, on considère que la qualité et la quantité ne peuvent aller de pair. C’est le cas en matière de consommation, de performances physiques, mais aussi de business. Dépendant de l’état d’esprit et de la politique de l’entreprise, on peut avoir affaire à des impératifs qualitatifs ou quantitatifs, voire miraculeux (le fameux objectif de qualité irréprochable avec peu de moyens et en un temps record).
Quantités importantes
L’école de la quantité se fixe pour objectif de produire dans l’unique but de manifester une forte présence. Dans le milieu du SEO, cela équivaut à des contenus créés à la pelle pour montrer son activité aux algorithmes des moteurs de recherche et décrocher la première place ou, a minima, une place sur la première page de résultats.
En visant la quantité, on n’exclut pas la possibilité de sacrifier la qualité du support, la fluidité et le confort de lecture. C’est un peu comme si un chef cuisinier mélangeait toutes les épices de son placard pour afficher un maximum de saveurs dans les détails de ses plats à la carte.
Dans cette configuration, on oublie plus ou moins celui qui se trouve en bout de chaîne. Il s’agit du lecteur qui, s’il consulte ce contenu, se retrouvera face à un texte complexe et probablement peu agréable à lire.
Les humains d’abord
L’école de la qualité, elle, a à coeur de penser ses pages pour l’humain, tout en envoyant des signaux positifs aux robots de Google, Bing et consorts. Pour atteindre la meilleure place (et pas forcément la première) sur les moteurs de recherche, ses mots d’ordre sont les suivants : organisation, information, pertinence, optimisation, fluidité. On y produit donc moins de contenus, mais on passe plus de temps à planifier, rechercher des informations, rédiger et peaufiner pour les rendre convaincants et pertinents pour ses deux cibles.
Ce type de stratégie est d’autant plus important que les algorithmes tiennent compte de la place accordée à l’expérience utilisateur. Cela n’était pas encore le cas il y a quelques années, mais ce critère est aujourd’hui non négligeable vu l’enjeu.
Quand qualité et quantité ne font plus qu’un
La quantité qualitative, comme son nom l’indique, relève le défi de concilier qualité et quantité. Ici, l’objectif est de produire suffisamment de contenus, en ayant pris le soin de les optimiser sans en faire trop, afin de préserver leur valeur et leur impact. Ainsi, on prend le temps de déterminer :
- Le coeur de cible (OK, on veut faire les yeux doux à Google, mais on veut aussi et surtout proposer une solution pertinente à l’internaute qui s’interroge et qui cliquera sur le résultat),
- Les messages à faire passer (mise en avant de produits/services, information, réflexion, etc.),
- Les supports utilisés (infographie, texte, vidéo, podcast),
- Leur destination (une page éditoriale, un article de blog, un mail ciblé, un post sur Facebook, un tweet, par exemple).
Ce qui nous permet de planifier dans les grandes lignes le passage à l’action :
- Étude concurrentielle (que font nos pairs et que peut-on améliorer pour notre marque ?),
- Analyse sémantique (avec quels mots et expressions clés faut-il travailler ? Parmi eux, quels sont les plus ou les moins intéressants pour enrichir nos textes sans être dans la suroptimisation ?),
- Création d’une arborescence (pour déterminer, ordonner et prioriser la production),
- Création d’un planning éditorial,
- Rédaction et intégration,
- Diffusion (réseaux sociaux, netlinking, ou même nulle part, le temps que la magie des internets opère).
En matière de contenus et, globalement, de production, la quantité qualitative est donc un mode opératoire raisonné. Ce juste milieu place votre cible au coeur de vos priorités. Avec des contenus pensés uniquement pour les moteurs, elle ne connaîtra ni ne verra pas mieux votre marque. Alors Google first, peut-être, mais il est important de garder à l’esprit que les algorithmes se comportent de plus en plus comme des humains. Et c’est exactement notre façon d’envisager et d’appliquer la stratégie de contenu !
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