Moi, c’est Léa. J’ai le plaisir de rejoindre l’équipe de l’Œil au Carré pendant 1 mois ! Pour ce premier billet, vous allez en apprendre plus sur ma personne et peut-être au passage, revoir vos possibles a priori sur nous, les “digital natives” ! Je vais vous parler de mon utilisation des réseaux sociaux sur mon smartphone dernier cri, parce qu’après tout, être jeune c’est s’adapter à son temps !
Aujourd’hui, la France compte 38 millions d’utilisateurs actifs sur les médias sociaux, soit 58 % de la population. La plupart des jeunes — dont moi — pensent qu’ils sont devenus nécessaires pour s’intégrer à la société. Sans réseau, il est devenu difficile de converser en dehors d’une rencontre en face to face. Vous pouvez me dire, “mais les appels ?” ou encore “les SMS ?”. Je vous répondrais que désormais ces outils sont réservés à une certaine catégorie de discussion. Comme les mails qui ont pour moi dans la majorité des cas, un objectif professionnel.
Si l’on veut rester en contact avec des amis du lycée par exemple, il faut pour moi au moins un réseau social. Sinon il n’y aura aucun échange ou très peu en dehors de la salle de classe. Il peut être difficile de s’organiser pour un travail de groupe, notamment en cours où la majorité des étudiants discutent via les réseaux sociaux. Ils se tiennent informés des changements possibles ou encore s’arrangent pour des travaux de groupes.
Facebook, Twitter, Insta et Snap, mes plus fidèles compagnons
Comme beaucoup de jeunes, je fais partie de ceux qui ne sortent jamais sans leur téléphone. Selon ma mère, je suis accro à ce petit objet connecté. On peut dire qu’effectivement je passe du temps dessus avec en moyenne 5h d’utilisation par jour à vagabonder entre différentes applis. Je me situe au-dessus de la moyenne nationale qui était de 2 heures et 12 minutes par jour en 2019 selon l’étude de l’institut Médiamétrie.
Pour vous expliquer, j’utilise principalement l’outil de discussion instantanée Messenger. Je passe plus ou moins 1h par jour à discuter avec mes proches, à échanger sur différents sujets, à envoyer des photos, vidéos ou des messages vocaux. Depuis l’arrivée des sondages, des rappels d’événements et des partages de GIFs, c’est devenu mon application indispensable. C’est la première que j’ouvre de la journée.
En seconde position vient Twitter et ses milliers de tweets par jour. Ce petit oiseau bleu permet de m’informer et de me divertir. Ce que je lis peut être parfois très drôle et c’est ce que j’apprécie, bien que certains utilisateurs soient parfois nuisibles à la communauté. On peut dire que je suis plutôt passive sur ce réseau puisque je ne publie rien, je “retweete” seulement. Je regarde du contenu type blagues, vidéos, informations, citations et il se peut que je relaye ces publications à mes amis en MP (messages privés).
Instagram est en revanche, une application sur laquelle j’apprécie de partager du contenu, c’est ma préférée. Je trouve la communauté plus indulgente que celle de Twitter. Je mets souvent des stories de mes deux chiens et mon chat, de mes amis, de ma nourriture, de paysages ou encore de moi. Ce qui est bien, c’est que nous pouvons choisir de les mettre en « public » (pour tous nos abonnés) ou juste pour nos “amis proches”. Pour ce réseau, c’est une question d’esthétique et également, je l’avoue, de curiosité en regardant ce que les autres publient dans leur story. Et il y a aussi la partie “découvrir” où instagram référence différents contenus en fonction des préférences (comme tous les réseaux, c’est vrai). Je peux regarder des tutos de maquillage, de cuisine et des photos de personnes célèbres.
Pour finir, j’utilise le petit fantôme pour parler avec 2-3 amis. Je regarde également quelques stories d’influenceurs quand j’ai le temps. C’est une façon de se raconter nos aventures sous une forme différente des autres apps (vidéo) et c’est ce que j’aime. Mais je pourrais facilement me passer de Snapchat.
Les réseaux sociaux ont-ils changé ma vie ?
Personnellement, j’ai été sur les réseaux sociaux très jeune. Vous connaissez tous Skype et MSN, et bien c’est avec eux que j’ai commencé à prendre goût à communiquer virtuellement. Je suis vite passée à Facebook, quand j’avais 11 ans (bien qu’il faille avoir 13 ans pour s’inscrire), et c’était LA révolution. Donc cela fait maintenant 8 ans que je l’utilise et j’ai pu voir l’apparition des petits nouveaux qui ont fait “chuter” l’application et son grand nombre d’utilisateurs. C’est un peu devenu démodé face à Twitter ou Instagram. J’ai suivi le mouvement de Twitter et de Snapchat puis je me suis mise à Instagram.
Pendant cette période de confinement, j’ai essayé TikTok. Cette idée partait du fait que mes amis ont organisé un concours entre eux. Celui qui obtenait le plus de likes après 1 mois avait gagné. Je me suis dit que regarder des vidéos me plairait, mais après une semaine d’utilisation j’ai décidé d’arrêter car je n’y ai vraiment trouvé aucun intérêt. Trop de personnes comme les influenceurs s’efforcent de publier du contenu seulement parce que c’est un réseau populaire.
Dans un sens, les réseaux sociaux n’ont pas vraiment changé ma vie. Je sors, je fais des études, je suis même actuellement en stage chez L’Oeil au Carré, j’ai bien une vie en dehors de tout ça ! Ils apportent juste un peu de piment dans nos vies. Et ils m’ont également permis de m’orienter dans ma vie professionnelle (la communication), puisque c’est un secteur où les débouchés sont nombreux et dans lequel je souhaite évoluer.
“Et donc ? Tu es accro ou pas ?”
Finalement, je ne pense pas être addicte à tous ces réseaux sociaux. On parle d’addiction pour désigner un phénomène de manque mais pour moi, le fait de passer du temps dessus est simplement devenu un besoin commun à ceux qui les utilisent, pour entretenir une relation. Si ce n’était pas nécessaire pour communiquer, ils seraient beaucoup moins utilisés. Par contre, au niveau du divertissement c’est vrai que c’est l’idéal. Les réseaux sociaux se sont tellement développés ces dernières années qu’ils font tout pour que l’on continue de les manier : pubs, informations en direct, discussions instantanées, partages… C’est ce qui explique pourquoi je ne les ai pas quittés depuis 8 ans et que je ne les quitterai pas maintenant.
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